
03 Mar Annonces du président de la République à l’occasion de son déplacement au Salon International de l’Agriculture
Posted at 10:47h
in À l'assemblée nationale
Le président de la République a inauguré ce samedi 25 février la 59ème édition du Salon International de l’Agriculture. Après l’annulation du salon en 2021 lié au Covid et une visite écourtée du chef de l’Etat en 2022 en raison du déclenchement de la guerre en Ukraine, ce déplacement marque le retour du président de la République au Salon de l’Agriculture. À cette occasion, il annoncé plusieurs mesures en faveur du secteur :
- Les mesures de soutien au secteur de la pêche : avec le maintien de l’aide au carburant jusqu’en octobre 2023, de 20 centimes (hors taxe) par litre de gazole, pour faire face à la hausse des prix du carburant, et en réponse à une demande forte du secteur.
- Le plan de sobriété de l’eau : dès la fin du salon des annonces seront faites pour mieux mobiliser la ressource en eau du pays : la réutiliser, mieux récupérer l’eau de pluie, moins gâcher l’eau des réseaux, réussir à mobiliser collectivement cette ressource de la nation et simplifier les règles. Le président de la République a également évoqué l’enjeu de construction d’infrastructures dont les agriculteurs ont besoin.
- Le plan sur les pesticides : qui visera à coordonner l’action de la France avec celle de l’Union européenne. Les contours ont été précisés par la Première ministre ce lundi 27 février. Des alternatives et des accompagnements seront ainsi intégrés.
- Sur l’accord avec le Mercosur : Le président de la République a prévenu que la France soutiendrait l’accord à la condition qu’il contienne des exigences environnementales fortes, et si les produits importés respectent les normes sanitaires et environnementales européennes, pour la souveraineté de notre agriculture. Il l’a rappelé : « On ne va pas demander à nos agriculteurs de respecter des règles pour importer des produits qui ne les respectent pas. »
- Sur la demande à la grande distribution : de limiter la hausse des prix en réduisant leurs marges, et non pas en pressurisant nos industries et nos agriculteurs.