Un premier comité de pilotage pour veiller à la mise en œuvre rapide de notre stratégie nationale contre l’endométriose

Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a présidé, lundi 14 février, le premier comité de pilotage de la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, au sein de l’Hôpital Saint-Joseph de Paris. Ce comité fait suite au lancement, le 11 janvier dernier, par le Président de la République, de notre stratégie nationale de lutte contre l’endométriose.

Pour lutter efficacement contre cette maladie qui touche plus de 2 millions de Françaises, notre stratégie nationale aura pour priorités au cours des quatre prochaines années d’agir pour placer la France aux avant-postes de la recherche et de l’innovation ; pour garantir un diagnostic rapide et l’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire ; pour communiquer, former et informer l’ensemble de la société sur cette maladie.

Le Gouvernement souhaite créer un « réflexe endométriose » pour que toutes les femmes qui souffrent puissent trouver une réponse à leurs douleurs et à leurs difficultés.

Pour mettre fin à une « culture du déni et du rejet », la priorité sera le renforcement de la formation initiale et continue des professionnels de santé. Ainsi, chaque étudiant futur professionnel santé sera désormais sensibilisé à cette pathologie et à sa reconnaissance. De même, chaque professionnel en exercice sera incité à suivre des formations gratuites pour renforcer sa connaissance de cette maladie.

Des campagnes de grande ampleur verront également le jour dans les prochaines semaines pour faire connaître cette maladie et faciliter son dépistage.

Pour lutter efficacement contre l’endométriose, il est également indispensable d’en connaître le plus possible ses causes, ses différentes formes et de développer des moyens innovants pour la diagnostiquer et la traiter.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) développera donc un programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire (PEPR), qui sera doté de plus de 20 millions d’euros sur 5 ans. Il portera aussi sur le sujet de la fertilité, des traitements épileptiques et de l’aide médicale à la procréation (AMP) car l’endométriose reste la première cause d’infertilité en France. Cette étude aura l’ambition de créer la plus grande base de données épidémiologique au monde sur la maladie.

Enfin, l’Etat garantira un diagnostic rapide et l’accès à des soins adaptés et de qualité sur l’ensemble du territoire. Pour lutter efficacement contre l’errance diagnostique, l’Etat investira, d’ici 2023, 4 millions d’euros dans la création d’une trentaine de filières territoriales spécifiques à l’endométriose partout en France en coordination avec les agences régionales de santé (ARS).

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