Le Premier ministre annonce la revalorisation de 20 000 soignants supplémentaires

Les difficultés de recrutement des professionnels soignants dans les structures dédiées au handicap s’expliquent en partie par des disparités de traitement entre salariés. Nous ne pouvons pas conserver des inégalités de traitement entre deux soignants exerçant le même métier.

Le Premier ministre a ainsi annoncé que les revalorisations salariales prévues dans le cadre du Ségur de la santé seront étendues à près de 20 000 soignants supplémentaires. Il s’agit des salariés soignants des foyers et établissements du handicap à la charge des départements.

Le Premier ministre a également annoncé, pour pallier à l’urgence de la situation, que la revalorisation à hauteur de 183 euros par mois des professionnels soignants, prévue dans le cadre des accords « Laforcade », s’appliquerait dès le mois de novembre 2021et non pas au 1er janvier 2022 comme prévu initialement. Cette revalorisation sera inscrite sous la forme d’un amendement au PLFSS 2022, actuellement en examen au Sénat.

Le Premier ministre a annoncé vouloir faciliter les solutions permettant de remédier aux carences en personnel pour aider les personnes en situation de handicap, en :

  • augmentant les places en institutions de formation en soins infirmiers et en instituts de formation des aides-soignants (France relance) ;
  • favorisant l’apprentissage dans les formations d’aides-soignants ;
  • mobilisant les agences régionales de santé, pour former une cellule exceptionnelle d’appui ressources humaines, afin de recueillir les besoins de chaque établissement en difficulté et de les accompagner dans la recherche de solutions ;
  • lançant une campagne de communication pour attirer de nouveaux professionnels au service des personnes en situation de handicap.

Au-delà des soignants, le Premier ministre a rappelé le rôle essentiel aussi joué par les éducateurs et les accompagnants. Le Premier ministre a exprimé son souhait de voir s’engager des négociations dans la branche de l’action sanitaire et sociale, afin de dépasser les difficultés de recrutement et de moderniser des conditions de carrières qui aujourd’hui ne sont pas favorables à l’attractivité de ces métiers.

Si l’ensemble des acteurs assument ses responsabilités, l’Etat sera prêt à engager des moyens nouveaux pour ces professionnels de l’accompagnement. Pour fixer le cap et la méthode, une conférence des métiers de l’accompagnement social et médico-social se tiendra d’ici le 15 janvier prochain.

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