Un an du Ségur de la santé : une transformation déjà à l’œuvre pour un hôpital public revalorisé, modernisé, plus proche des territoires et de ses patients

Depuis mars 2020, les soignants sont sur le pont pour protéger les Français. Dès la fin de la première vague, a été pris, au cœur de l’été, des mesures historiques, d’une ambition inédite, pour l’hôpital public.

Ce plan, c’est le Ségur de la Santé, annoncé il y a un an. Fer de lance du changement porté par le Gouvernement, le Ségur de la santé n’est pas un événement figé de l’histoire sociale. C’est un changement de méthode et de regard sur notre système de santé. Il est l’illustration d’un État social moderne, robuste, capable de faire émerger un système de santé plus juste, avec des soignants mieux rémunérés et des infrastructures modernisées.

Pour faire bouger les lignes, le Ségur s’est articulé autour de quatre grands piliers. Depuis un an, ils n’ont cessé de s’ériger pour permettre à la transformation portée de voir le jour.

Le premier pilier, c’est celui de la transformation et de la revalorisation des métiers de ceux qui soignent. Pour dessiner des carrières de santé plus attractives et qui récompensent mieux, le Gouvernement et la Majorité ont :

  • revalorisé 1,5 million de personnels des hôpitaux et des EHPAD de 183 € net par mois depuis fin 2020 ;
  • adopté une revalorisation complémentaire des grilles de rémunération pour l’ensemble des personnels soignants, jusqu’à 430 euros net supplémentaires par mois (pour les cadres de santé après 20 ans de carrière pour ce cas précis) ;
  • revalorisé les indemnités des internes et des étudiants des filières paramédicales et médicales ;
  • recruté plus de 15 000 soignants à l’hôpital public, avec des carrières plus attractives ;
  • mis fin au « mercenariat de l’intérim médical » notamment grâce à la loi pour « améliorer le système de santé par la confiance et la simplification », permettant, à partir d’octobre 2021, aux ARS de dénoncer les situations locales devant les tribunaux administratifs.

Le second pilier permet de définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service de la qualité des soins. A ce titre a été:

  • investit 19 milliards d’euros pour financer la transformation hospitalière ;
  • cassé le totem du capacitaire, en permettant d’ouvrir 4 000 lits de soins à la demande ;
  • renforcé les compétences des ARS grâce à 118 ETP pour accompagner cette nouvelle méthode de gestion des investissements dans les territoires ;
  • alloué 650 millions d’euros d’investissement du quotidien, notifiés début 2021, pour améliorer rapidement le fonctionnement des services hospitaliers ;
  • accéléré la transition écologique à l’hôpital.

Le troisième pilier consiste à simplifier les organisations et le quotidien des équipes de santé pour qu’ils se consacrent en priorité à leurs patients. Depuis un an nous agissons pour :

  • rendre au service hospitalier sa place centrale dans la gouvernance, jugée trop administrative et déconnectée ; notamment grâce à la loi pour « améliorer le système de santé par la confiance et la simplification » voté en avril 2021 ou en publiant le guide « Mieux manager pour mieux soigner » ;
  • renforcer la place des paramédicaux et des usagers dans la gouvernance des établissements de santé.

Le quatrième pilier porte l’ambition de fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers. Ainsi, nous :

  • améliorons la prise en charge des personnes âgées en pérennisant et en systématisant les astreintes sanitaires pour les établissements de personnes âgées, les équipes mobiles, les parcours d’admissions directes non programmées ;
  • renforçons significativement l’offre de soutien psychiatrique et psychologique de la population ;
  • levons les freins à la téléconsultation et pérennisons la prise en charge à 100 % en réalisant notamment plus de 16 millions de téléconsultations entre juillet 2020 et juin 2021;
  • instaurons les hôpitaux de proximité, des laboratoires en matière de coopération territoriale ;
  • luttons contre les inégalités de santé notamment, grâce à 150 millions d’euros de crédits délégués pour soutenir les actions de lutte contre les inégalités de santé dans les territoires.

Après 12 mois de travail, 75 % des mesures du Ségur sont aujourd’hui réalisées ou en cours de déploiement. C’est le résultat d’une méthode rigoureuse et d’une participation engagée de tout le système de santé.

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