
02 Juil Ce qui a changé le 1er juillet
Chômage partiel de longue durée
Un nouveau dispositif est entré en vigueur mercredi 1er juillet, avec l’instauration de « l’activité réduite de maintien dans l’emploi ». Grâce à ce dispositif, le salarié touchera 84% de son salaire et l’entreprise sera compensée à 85% de l’indemnité versée au salarié (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre, et 80% pour un accord conclu après. Les frais de formation pourront être pris en charge à hauteur de 80%.
Par l’adaptation de ce dispositif qui a fait ses preuves durant la période de confinement, le Gouvernement souhaite agir pour préserver les emplois en difficulté et accompagner la reprise des entreprises grâce à une prise en charge plus avantageuse du salaire net que dans le cadre classique du chômage partiel qui ne prenait en charge que 72% du salaire.
Les allocations chômage revalorisées de 0,4%
Les allocations chômage sont revalorisées de 0,4% au 1er juillet. Cette revalorisation succède à une hausse déjà limitée à 0,7% en 2019. Elle concerne 92% des demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance-chômage au 1er juillet 2020, soit environ 3 millions de personnes.
L’allocation minimale passe à 29,38 euros par jour, contre 29,26 euros actuellement. La partie fixe de l’allocation passe à 12,05 euros par jour indemnisé contre 12 euros actuellement.
Baisse des tarifs du gaz
Les tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie baisseront moins que prévu. Le tarif moyen hors taxe aurait normalement dû chuter de 5,1% au 1er juillet, selon la formule de calcul habituelle. Mais il ne baissera finalement que de 0,3% à cette date pour les consommateurs, a indiqué la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le gouvernement a en effet décidé de lisser cette baisse sur les prochains mois, jusqu’à février 2021, afin d’éviter la remontée trop brusque des prix.
Le tarif réglementé est encore appliqué par Engie, héritier de l’ancienne entreprise publique GDF, à des millions de foyers français. Mais la loi prévoit son extinction progressive d’ici à 2023 et Engie a déjà cessé de commercialiser de nouveaux contrats de ce type. A l’avenir, il ne restera plus que des offres dites de marché, aux prix fixés librement par les fournisseurs.
Les impôts pourront être payés chez le buraliste
Les particuliers peuvent désormais acquitter leurs impôts, amendes, factures de cantines scolaire, d’hôpital, de crèche ou de piscine chez les buralistes affichant le logo « paiement de proximité » montrant qu’ils sont agréés par la Direction générale des finances publiques. Expérimentée depuis février dans certains départements, ce type de « paiement de proximité » entre en vigueur dans toute la France. Il sera possible, dés lors que la facture comporte un QR code, dans les bureaux de tabac répertoriés sur le site Impots.gouv.fr.
Prix du tabac
Le prix de certaines cigarettes continue de grimper, d’autres baissent légèrement. Des marques voient le prix du paquet de 20 unités passer à 9,50 euros ou 9,60 euros, comme l’indiquait un arrêté publié au Journal officiel du 12 juin 2020. Toutes ne sont pas concernées. Les Marlboro par exemple ne changent pas de tarif, contrairement au paquet Camel Shift (+ 20 centimes, 9,80 euros) ou encore aux Fortuna Rouge, News 100 % Tabac (+ 10 centimes, 9,50 euros). La hausse est aussi de 10 centimes pour les News Classic Blue, Green ou Red.
Aide à l’apprentissage
Afin d’encourager l’embauche d’apprentis, les entreprises percevront une aide financière exceptionnelle qui s’élèvera à 5000 euros pour les mineurs et 8000 euros pour les majeurs. Grâce à cette mesure d’urgence sociale, nous agissons encourager l’emploi des jeunes apprentis qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire.
Plafonnement des frais bancaires
C’était une mesure de la loi Pacte, à partir du 1er juillet l’ouverture d’un plan d’épargne en action (PEA) ou d’un plan d’épargne en actions destiné au financement des PME et ETI (PEA-PME) ne pourra pas coûter plus de 10 euros. Les frais afférents à la tenue de compte et aux droits de garde seront plafonnés à 0,4 % par an de la valeur des titres détenus.