Réunion entre les parlementaires de Bourgogne-Franche-Comté et le Recteur

Les parlementaires de Bourgogne-Franche-Comté ont rencontré ce jeudi 16 janvier le Recteur de Région Jean-François Chanet. L’occasion pour eux de discuter des différentes réformes dans le secteur de l’éducation, et de leur suivi.

Concernant le premier et second degré

– Mise en place et suivi des cités éducatives : chacun des parlementaires se sont exprimés sur la mise en place dans leur territoire. Un focus a été fait sur le quartier de Planoise, et sur la souffrance des directeurs d’écoles.

– Dédoublement des classes, rentrée à 3 ans, arrêt des fermetures d’école sans l’aval du Maire : l’offre de scolarité est un enjeu majeur, particulièrement pour la ruralité. La dédoublement des classes est d’ores et déjà amorcé et les retours sont plus que positifs.

– Point d’étape sur le nouveau baccalauréat et réforme voie professionnelle : des interrogations demeurent à l’égard de la réforme du Baccalauréat, même si elle contient des éléments positifs, notamment au regard du contrôle continu qui était demandé depuis longtemps. Une inquiétude reste sur les options. Le choix a été fait d’un rééquilibre global sur toute la région.

Enseignement supérieur

Un très gros travail sur la mobilité et les hébergements a été fait, mais ce travail reste à être approfondi. Il faut en effet continuer de lever les freins à la mobilité.

L’outil Parcoursup a permis de proposer une diversité dans les formations, de partager l’information et de travailler de manière collégiale. L’enjeu n’est pas seulement l’orientation mais aussi et surtout la réussite des étudiants.

Concernant la réforme des études de santé, un effort particulier a été fait notamment dans l’accueil d’étudiants toujours plus nombreux dans ces formations. Par ailleurs, plusieurs expérimentations ont été lancées : plus de travaux pratiques et de travaux dirigés, possibilité de réorientations, etc. Ces éléments pourront être ajustés au cours de l’année.

Une interpellation sur le salaire des professeurs des écoles

Préalablement à cette rencontre, Eric Alauzet a attiré l’attention du recteur sur un problème dont sont victimes les ex-instituteurs qui ont intégré le corps de professeurs des écoles. Pour ne pas perdre de rémunération, ils percevaient une indemnité différentielle d’environ 100 euros par mois.

Or, cette indemnité n’est plus versée depuis… avril 2018!  Le député a demandé qu’une régularisation intervienne rapidement, considérant que cette situation n’est pas acceptable.

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