La position d’Eric Alauzet sur le prélèvement d’organe en Chine

Sur tout le territoire chinois, a été organisé un système de prélèvements forcés qui rapporterait chaque année à ses instigateurs l’équivalent yuan de plusieurs milliards d’Euros, et coûterait la vie à des dizaines de milliers de personnes.

Le 17 juin 2019, « China tribunal », un groupe de juristes et de chercheurs se présentant comme un tribunal indépendant et mis en place par la coalition internationale pour mettre fin aux abus des transplantations en Chine (ETAC) a présenté son rapport. Il en conclut « à l’unanimité, et au-delà de tout doute raisonnable, que le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers d’opinion est pratiqué depuis longtemps en Chine et concerne un nombre très important de victimes ». Les membres du mouvement spirituel Falun Gong en sont d’après le rapport «probablement» les principales victimes.

Eric Alauzet est régulièrement en contact avec une représentante du mouvement Falun Gong. Ce mouvement met en avant un certain nombre de valeurs dont l’authenticité, la bonté et la tolérance, valeurs qu’il partage évidemment et qui sont le moteur de son engagement.

Il avait également rencontré, il y a quelques années, un expert scientifique de DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting) qui avait pu l’informer davantage sur la dramatique situation des prélèvements d’organes forcés en Chine. Il avait à cette occasion saisi le Ministère des Affaires Etrangères.

En juin dernier, il a eu l’occasion de demander avec plusieurs collègues de Bourgogne-Franche-Comté, dont Madame la députée Fanette Charvier et Monsieur le député Denis Sommer l’audition par l’Assemblée nationale de Monsieur David Matas, avocat spécialiste des droits de l’homme, auteur de plusieurs rapports d’enquête sur les trafics d’organes en Chine.

Enfin, tout récemment la chaîne de télévision indépendante chinoise, basée à New York,  a souhaité interviewer Eric Alauzet sur ce sujet :

 

La France, patrie des droits de l’Homme, doit avoir un comportement exemplaire à ce sujet et s’inscrire dans la droite ligne de l’UE qui a condamné ces pratiques par une résolution en 2013 et plus récemment par la Déclaration écrite WD48. Par sa résolution, le Parlement européen avait exprimé sa «profonde inquiétude vis-à-vis des rapports crédibles et incessants de prélèvements non consentis, systématiques et cautionnés par l’État d’organes sur des prisonniers d’opinion dans la République populaire de Chine, y compris sur un grand nombre d’adeptes du Falun Gong détenus pour leurs croyances religieuses. L’Union Européenne demande également à ses Etats membres de soulever la question du prélèvement d’organes en Chine, leur recommande de condamner publiquement les abus en matière de transplantation d’organes ayant lieu en Chine et les appelle à poursuivre en justice les personnes ayant pris part à ces pratiques.

 



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