La France à la pointe du combat climatique : chacun gagnerait à le reconnaitre !

Les résultats ont été publiés cette semaine : la France a baissé de 4,8% ses émissions de CO2 en 2023 par rapport à 2022 (cf. l’article intitulé « En bref – Le président de la République et le Gouvernement soulignent la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France en 2023 »). Cette baisse historique est plus forte que celle constatée durant la pandémie de la COVID-19, alors même que le pays avait été mis à l’arrêt. À titre de comparaison, cette baisse – réalisée en une seule année – est équivalente à celle observée, en cinq ans, entre 2012 et 2017.

Ce seul critère des émissions de carbone et de gaz à effet de serre constitue le juge de paix pour mesurer l’efficacité des actions menées par un pays ou un territoire puisque c’est l’évolution de ces rejets liés à nos activités qui conditionne l’avenir de l’humanité.

Quand les oppositions se plaisent à dénigrer l’action du Gouvernement et de la majorité présidentielle, il est utile de rappeler que lorsque le Tribunal administratif de Paris a condamné la France pour inaction climatique, en 2019, cette sanction portait sur la période 2015-2018 qui avait précédé l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Les efforts menés par le Gouvernement et la majorité présidentielle depuis ce premier jugement ont conduit récemment le même tribunal administratif à rendre un nouveau verdict par lequel il indique que « l’État [français], conformément à l’injonction qui lui avait été faite, avait adopté ou mis en œuvre des mesures de nature à réparer le préjudice en cause » ; un jugement rendu, cette fois-ci, sur la base des résultats obtenus par la France entre 2019 et 2022. Donc, un peu d’humilité mesdames et messieurs les contempteurs !

Bien sûr, la France compte parmi les pays industrialisés les moins émetteurs de gaz à effet de serre, et chacun doit le reconnaître, pour partie du fait de l’importance de son parc nucléaire. En 2019, la France représentait seulement 1% des émissions mondiales, alors qu’elle contribuait à hauteur de 3,2 % au PIB mondial. Une statistique qu’il convient néanmoins de nuancer car une part importante des produits consommés en France sont importés et ne sont pas pris en compte dans la mesure de nos émissions de gaz à effet de serre.

La France devra rester à la pointe de la transition écologique et les récentes déclarations du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno LE MAIRE, relatives aux économies budgétaires auxquelles nous devons collectivement consentir – là aussi en faveur des génération futures – n’enlèvent rien à l’ambition écologique de notre pays – puisqu’en dépit d’une baisse de deux milliards d’euros du budget de la transition écologique pour 2024, ce dernier sera malgré tout en hausse de huit milliards par rapport à 2023, c’est inédit.

Avec la planification écologique et l’augmentation importante des budgets, la France se donne les moyens d’inscrire la baisse des émissions de carbone et de gaz à effet dans le temps long afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Reste à voir où en seront les autres pays et continents, car seuls, nous n’endiguerons pas le mouvement du réchauffement climatique !



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