Lutter contre l’ingérence numérique étrangère et renforcer la cybersécurité française, une priorité depuis le début du quinquennat

Cette semaine, le « projet Pegasus » a remis en lumière les enjeux relatifs à la sécurité numérique et à l’ingérence étrangère. Si aucune conclusion ne peut être tirée pour l’instant, il est essentiel de rappeler que l’engagement du Gouvernement sur ce sujet stratégique précède largement ces faits présumés.

En 2018, le Président de la République initiait l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace. Soutenu par 79 Etats, 705 entreprises privées et 35 grands organismes publics, cet appel a engagé une coopération internationale pour :

-Protéger les individus et les infrastructures critiques des cyber-activités malveillantes

-Prévenir les interférences destinées à déstabiliser les processus électoraux

-Défendre la propriété intellectuelle face aux menaces cyber

-Empêcher la prolifération de logiciels et de pratiques informatiques malveillants

-Renforcer les normes internationales de comportements responsables et les mesures de développement de la confiance

Dès l’été dernier, France Relance a dégagé une enveloppe de 136 millions d’euros dont a bénéficié à l’ANSSI pour renforcer la cybersécurité de l’État et des territoires. Cet investissement a permis de renforcer l’existant, en attribuant :

-60 millions d’euros au profit des collectivités territoriales, via des parcours de cybersécurité

-25 millions d’euros au profit du secteur de la santé pour la sécurisation des établissements de santé, du ministère et des organismes qui en dépendent

-30 millions d’euros au profit des ministères et organismes qui en dépendent

-21 millions d’euros pour le développement et le déploiement mutualisé des capacités nationales de cybersécurité

Enfin, le 13 juillet dernier, le Premier ministre a présenté un décret portant création, auprès du secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, d’un service à compétence nationale dénommé « Service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères ». Nommé « Viginum », ce service permettra de répondre au défi majeur de la menace informationnelle et des ingérences étrangères dans le débat public, et sera opérationnel dès le mois de septembre.

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