COP 25 et Green New Deal européen

La COP 25 organisée à Madrid mais sous la présidence du Chili aura accouché d’une souris. La faute aux crédits carbone et à l’effort de solidarité à l’égard des pays les plus vulnérables.

L’accord de Paris pour le climat de 2015, prévoit que les Etats soumettent de nouveaux plans de réduction des émissions, plus ambitieux, en 2020. Car les engagements pris par les 197 signataires du traité international devraient entraîner une hausse du thermomètre de 3,2 °C d’ici à la fin du siècle, bien loin de l’objectif de ne pas dépasser 2 °C, et si possible 1,5 °C de réchauffement. Ce processus s’achèvera à la COP26 prévue en novembre 2020 à Glasgow (Royaume-Uni).

Les chiffres varient, mais environ 80 pays se sont  engagés à présenter, avant la fin de l’année 2020, des plans climatiques (appelés NDCs) plus ambitieux afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Toutefois, aucun grand Etat pollueur ne fait partie de cette liste. Pour rappel, les pays membres du G20 (Chine, Inde, Australie, Brésil, Canada…) sont responsables de 80% des émissions. Les 80 pays engagés ne totalisent que 10,5% des émissions mondiales de CO2. En outre, 73 pays (pas forcément les mêmes), 14 régions, 398 villes et 786 entreprises ont promis d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

Un signal positif et complémentaire pourrait arriver avec le Green New Deal présenté ce mercredi par la Commission Européenne. Les émissions de l’UE représentant 8,9 % du total mondial. Cet effort annoncé pourrait permettre d’entraîner la Chine (23,4 % des émissions) dans son sillage et déclencher un effet domino sur d’autres grands pays.

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